Le préfet du Haut-Rhin a été interpellé par les associations écologiques locales.
Ont été interpellés tour à tour :
- Le 9 novembre 2020 M. Louis Laugier, alors Préfet du Haut-Rhin ; il a accueilli à leur demande six associations locales opposées au projet contesté de « Technocentre ».
- Le 31 octobre 2023, c’est le nouveau préfet du Haut-Rhin M. Thierry Queffelec, qui a reçu à leur demande les mêmes associations :
- l’association Stop Transports – Halte au Nucléaire
- l’association Stop Fessenheim
- le collectif Les Citoyens Vigilants des environs de Fessenheim
- la fédération Alsace Nature
- le Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin (CSFR)
- et le collectif Mahnwache-Dreyeckland de (D) Breisach
Lors de chacune de ces 2 réunions, la délégation a officiellement remis au préfet la « Déclaration de Fessenheim / Fessenheimer Erklärung » qui dénonce le projet de Technocentre à Fessenheim. Co-signée en 2020 par 30 organisations situées en Alsace et au Pays de Bade, cette déclaration solennelle compte 48 signataires depuis 2022.
Les représentants associatifs ont expliqué aux deux préfets successifs, dans le détail, l’ensemble des problématiques qui découleraient du maintien du projet contesté : risques pour la santé, risques induits pour la nappe phréatique, problématiques majeures des transports exceptionnels locaux et transfrontaliers, effets négatifs pour le développement économique du territoire et conséquences négatives pour l’emploi, refus manifeste des populations et de très nombreuses organisations citoyennes.
Le préfet a aussi été invité à alerter l’État français des risques importants que l’hypothétique site de ferraillage et de refonte de métaux radioactifs TFA (dit « Technocentre » par EDF) fait d’ores et déjà peser sur les relations franco-allemandes et tout particulièrement sur le Traité d’Aix-la-Chapelle. Des correspondances officielles à ce sujet ont été remises aux préfets successifs.
Ensemble, les représentants associatifs ont exigé le retrait total dudit « Technocentre », toujours hypothétique, aussi bien du Plan de démantèlement que du Projet de Territoire de Fessenheim qui en actait déjà lors de sa signature le non-accord.
Les associations soutiennent par contre d’autres axes du Projet de Territoire, ceux-là positifs. Mais elles ont expliqué clairement que le Technocentre constituerait une ligne rouge à ne pas franchir.
Les éléments avancés par les représentants associatifs ont été corroborés par une documentation très complète.
Les élus ont aussi été interpellés :