Dominique VOYNET vient d’être nommée au Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire. Certains élus, tels Raphaël SCHELLENBERGER ou Michel SORDI y ont aussitôt vu l’arrivée d’un cheval de Troie antinucléaire…
Le regard de Yannick Lefrançois
(c) DNA – dimanche 23 mars 2025
Vous avez dit transparence ? par Daniel Reininger
Daniel Reininger (président d’Honneur d’Alsace Nature) a immédiatement réagi. La presse publiera-t-elle son mot ? En tout cas, Stop Fessenheim vous invite à le lire :
Vous avez dit transparence ?
Suite à la désignation par l’Assemblée Nationale de Dominique Voynet au Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire, le député Raphaël Schellenberger et ses acolytes protestent auprès de la Présidente de l’Assemblée.
A travers leurs arguments, ils décernent d’office un brevet de vertus aux pro-nucléaires qui sont indépendants, non idéologiques, non dogmatiques, pragmatiques, impartiaux, compétents et rationnels, mais ont visiblement quelques problèmes avec la démocratie…
De fait, si vous êtes anti-nucléaire, vous êtes infréquentable et non crédible, alors que ceux qui n’arrêtent pas de nous donner des leçons de bonne gestion, cautionnent un dépassement de 20 milliards d’euros (1000 euros par famille française) pour la construction d’un seul réacteur nucléaire et plaide pour la construction à Fessenheim d’une fonderie de métaux nucléaires pour un demi- milliard d’euros et des pertes d’exploitation annuelles considérables.
Il faudrait surtout se demander pourquoi un tel dépassement ferait un scandale dans tous les pays du monde, sauf en France…et si le nucléaire résisterait à une vraie transparence ?
NON AU TECHNOCENTRE DE FESSENHEIM Installation dangereuse, inutile et ruineuse
À l’initiative de Stop Transports – Halte au Nucléaire, les associations
ont décidé de réaliser des « Lettres » (numérotées 1 – 2 – 3 – 4 – 5 – 6) sur le projet Technocentre, installation dangereuse, inutile et ruineuse.
Ces lettres vous expliqueront à quel point ce projet d’une usine de ferraillage et de refonte de métaux radioactifs est aberrant, dangereux, inutile et ruineux !
Ci-dessous les 6 « Lettres des Associations »
N’hésitez pas à les télécharger !
Pour télécharger, cliquez sur le titre de la LETTRE
LETTRE n° 1 – Le Technocentre en quelques mots – La CNDP et les débats sur le nucléaire – Le « gisement » de métaux TFA selon EDF… – Éthique du Technocentre ? – Débat public, des réunions équilibrées ? – Le Technocentre illégal ? – Pour aller plus loin
LETTRE n°2 – Pourquoi Fessenheim ? – Avec le Technocentre, l’illusion du nucléaire recyclable – Impossibles contrôles – Un processus compliqué et sans aucune garantie de succès – Pour aller plus loin
LETTRE n° 3 – Un point sur l’économie du Technocentre – Un Technocentre pour les très faiblement radioactifs TFA ou les faiblement et moyennement actifs FMA ? – Les effet de la radioactivité n’ont pas de seuil ! – Critères d’acceptation pour les déchets métalliques ? – EDF en pleine contradiction avec Cyclife ? – Pour aller plus loin
LETTRE n°4 – Espace de stockage : le Technocentre ne résoudra rien – Alternatives au Technocentre ? – Des trajets internationaux pour les déchets français longs et générateurs de gaz à effet de serre – Problèmes de séismes – Cahiers d’acteurs – limite au 2 février – Posez vos questions, contactez-nous ! – Des mines d’informations sur les sites CNDP et Stop fessenheim
LETTRE n°5 – Sur le Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs (PNGMDR) pour la période 2022-2026 et le projet de Technocentre d’EDF – Cahier d’acteur … … mais un député n’est pas une personne morale
LETTRE n° 6 – Après le Débat : le point sur les Cahiers d’Acteurs et les questions – Conclusion : tout bien pesé, EDF se paye une communication à 450 M€ pour faire croire que le nucléaire, dorénavant, est recyclable dans une logique d’économie circulaire.
Depuis octobre 2024, un débat public, sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), se tient autour du projet de Technocentre à Fessenheim en Alsace porté par EDF.Les associations* ont pleinement investi les différentes réunions pour permettre d’apporter la contradiction au discours rassurant que porte le pétitionnaire vis-à-vis du fonctionnement de cette fonderie de déchets nucléaires et de ses conséquences sur la santé, l’environnement, l’économie, etc.
Mais elles ont pris la décision de quitter la « réunion des Acteurs » samedi 14 décembre à Biesheim, après que le Président de la CNDP ait délivré ses constats, invité EDF à s’exprimer, puis fait tourner le micro auprès des élus locaux, des acteurs associatifs et du public.
Force est de constater qu’en guise de débat, nous sommes face à un monologue partial de la part d’EDF, porteur du projet, qui s’octroie un temps de parole conséquent à chaque réunion, qui ne répond pas aux questions en se réfugiant derrière des études à venir ou le secret commercial, qui refuse le débat réel en limitant les prises de parole.
Dans ce contexte, toute parole vécue comme contradictoire avec le prétendu « bien-fondé » du projet déchaine les railleries voire les foudres des pro-nucléaires et des afficionados du technocentre. Si cela n’est pas une grande surprise quand on connaît le refus du débat démocratique autour des questions qui touchent au nucléaire, le fait que la CNDP, garante du cadre du débat, ne puisse réguler ces phénomènes, malgré les efforts esquissés, est purement insupportable.
Les associations environnementales avaient accepté de débattre avec EDF sur la base des valeurs édictées par la CNDP, auxquelles elles ont tout du long pleinement adhéré : « Indépendance – Neutralité –Transparence – Argumentation – Égalité de traitement – Inclusion ». Or, elles doivent bien faire le constat que le maître d’ouvrage, soi-disant « demandeur du débat », a refusé des échanges équitables et équilibrés et respectueux de ces valeurs.
En dehors de sa vision déjà toute arrêtée, il ne saurait pour EDF y avoir d’autre perspective ou alternative ! L’exercice ne serait-il là que pour pouvoir tenter d’apporter une pseudo légitimité à ce projet contesté de « Technocentre » ?
La méthode et l’animation des différentes séquences ne sont pas conformes au bon déroulement de ce débat et nos alertes, formulées auprès des garants, n’ont pas permis de changer la trajectoire de ces temps de « concertation ».
Les associations que nous représentons ont une haute opinion de ce qu’est un débat où les citoyens peuvent réellement se forger un avis sur un dossier. Cela nécessite une information impartiale, des temps de débat contradictoire et une neutralité d’animation.
L’ensemble de ces conditions n’est pas réuni aujourd’hui et les représentants de la société civile que nous sommes ne serviront pas de faire-valoir dans un jeu dont les dés sont pipés. Ainsi, les associations viennent de prendre la décision de ne plus participer, dans ces conditions, à cette caricature de débat.
Nous appelons non seulement EDF mais aussi la CNDP à revoir d’urgence le cadre, la forme, le fond et les informations portées à la connaissance du public. Sans cela, ce débat ne sera qu’une parodie de concertation et ne permettra pas aux habitants du territoire d’avoir une juste et fidèle information leur permettant de se forger un avis… mais c’est peut-être la stratégie pour imposer une poubelle nucléaire aux alsaciens !
Nous avons le plaisir de vous annoncer que le CSFR (Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin), qui avait lui aussi quitté la réunion, s’est adressé à son tour à la presse, par communiqué du 20 décembre :
Sachant que Stop Transports – Halte au Nucléaire avait choisi, dès le départ, de ne pas participer au Débat public, il faut bien constater que les associations environnementales alsaciennes ont très largement exprimé leur opposition aux modalités mises en oeuvre.
Nous appelons non seulement EDF mais aussi la CNDP à revoir d’urgence le cadre, la forme, le fond et les informations portées à la connaissance du public. Sans cela, ce débat ne sera qu’une parodie de concertation et ne permettra pas aux habitants du territoire d’avoir une juste et fidèle information leur permettant de se forger un avis… mais c’est peut-être la stratégie pour imposer une poubelle nucléaire aux alsaciens !
Appel de la Coordination antinucléaire à actions décentralisées partout en France !
La Coordination Anti-Nucléaire appelle tous les collectifs anti-nucléaires (et pas que !) à mener des actions le 22 octobre sur tout le territoire devant ou à proximité d’une installation nucléaire, d’un lieu de pouvoir nucléocrate ou tout autre lieu qui paraîtra judicieux.
L’objectif de cette journée d’actions décentralisées est d’attirer l’attention dans un contexte de plan de relance du nucléaire et de rappeler toutes les pollutions que le nucléaire impose à tout le vivant : la terre, l’eau, l’air, la biodiversité… autour d’un slogan commun à décliner sur une banderole, dans des textes, et/ou lors d’une réunion publique d’information :
« 80 ans de nucléaire, du poison pour l’éternité »
Les actions en Alsace, organisées par la coordination des luttes locales – pour toute information complémentaire, nous contacter par mail : stopfessenheim@gmail.com
Strasbourg
Dimanche 22 octobre 2023, à 10h du matin l’association Stop Transports-Halte au Nucléaire procédera à l’inauguration officielle de la nouvelle « Place de la République sans nucléaire » devant la Préfecture, place de la République à Strasbourg
Mulhouse
Colmar / Mulhouse / Sélestat, en matinée : déroulement de banderoles sur 4 ponts d’autoroutes. Action limitée à quelques personnes. Il s’agit là d’être visible par les conducteurs passant sous les ponts, dans le respect strict des mesures de sécurité : nous n’appelons pas à rassemblement pour cette action. Message purement informatif. Merci de votre compréhension.
Samedi 21 octobre de 14 h à 16 h place des victoires
Défilé de la collection automne – hiver nucléaire ! au son de la casserolade
Bienvenue à l’ouverture de la fashion week atomique!
Humour et dérision pour présenter le projet de technocentre et rappeler Ô combien l’énergie nucléaire est mortifère.
De nombreuses convergences s’opèrent lors des derniers mois entre collectifs en lutte contre des projets polluants et imposés sur tout le territoire national, et construisent peu à peu un rapport de force et un levier de pression important face aux atteintes importantes que les dernières lois font peser sur le droit de l’environnement.
Des actions décentralisées sont ainsi projetées par les coalitions contre les Fermes-usines, RAFU le 7 octobre ; d’autres par la coalition contre les projets routiers, la Déroute des Routes, les 20 et 22 octobre.
Si, près de chez vous, il existe des luttes contre un projet routier ou un projet agricole industriel, il serait souhaitable de prendre contact avec ces groupes : nos évènements doivent pouvoir s’articuler, voire converger, sans se concurrencer. C’est l’enseignement tiré de la dernière assemblée de la coordination antinucléaire, lors des rencontres des Résistantes au Larzac de cet été !
A la rentrée, la coordination nationale s’est subdivisée en 5 coordinations régionales ; ceci s’étant matérialisé, entre autres, par des listes mails que vous pouvez demander à rejoindre : • Paris – Île de France incluant Nogent-sur-Seine • Nord – Ouest : Les centrales le long de la Loire, Penly, Palluel, Pointe Bretonne, Nord-Cotentin • Nord – Est : Cattenom, Chooz, Graveline, Bure et son territoire nucléarisé, Valduc, Fessenheim • Sud – Ouest : Blayais, Golfech, Civaux • Sud – Est : Toute la Vallée du Rhône jusqu’à Narbonne-Malvesi
La coordination antinucléaire se réunit régulièrement lors d’assemblées au niveau national, la prochaine aura lieu le 16 décembre à Paris, vos groupes sont invités à y participer : notez la date dans vos agendas !
Les actions du 22 octobre seront relayées massivement par l’ensemble des organisations présentes dans la Coordination Anti-Nucléaire : c’est donc l’occasion d’être visible partout sur le territoire et de faire du bruit médiatique contre le nucléaire et son monde pollué !
L’association Stop Fessenheim a le plaisir de vous inviter à la conférence donnée par André hatz
TECHNOCENTRE ?…… et si on vous en disait un peu plus quant à ce projet de Centre nucléaire de ferraillage, de refonte et de dissémination de métaux radioactifs ?